Ramsès II a vu dans l'architecture un puissant moyen de propagande à la fois politique et idéologique. Tourné vers le sud, la Nubie, le roi assimilé au dieu soleil affirme sa fonction de maître universel.
La multiplication des statues royales entre les lourdes colonnes papyriformes à fleurs fermées illustre le goût théâtral - on pourrait dire "baroque" - des temples ramessides.